威尔姆斯风险管理理论视角下的中国与布基纳法索跨国经贸风险研究——以棉花贸易为例毕业论文
2021-11-04 21:06:42
摘 要
2018年5月,中国和布基纳法索恢复了外交关系。外交关系的恢复为中布两国都带来了全新的机遇,两国贸易迅速发展。但客观上,中布间的贸易因为众多因素存在着不可忽视的风险。针对中国和布基纳法索贸易风险进行研究并给出相应的建议,有助于促进中布两国的经济合作,推动中非命运共同体的形成;同时,对于两国贸易风险的研究,可以弥补以布基纳法索为代表的经济发展水平较低的国家与中国进行贸易合作风险管理的理论研究的空缺,具有一定的理论指导价值。
本文运用文献研究及定性分析的方法。首先介绍了中国和布基纳法索经贸的现状,接着概括了本文所用的威廉姆斯风险管理理论的大致框架,再根据理论具体分析中布棉花贸易下的风险,最后针对风险提出了相应的风险管理策略。
中国和布基纳法索跨国贸易的风险主要由于布基纳法索较低的经济发展水平、长期存在的社会安全和自然资源问题,以及由于建交时间较短两国之间还没有形成高效的贸易体系。因此,中国进口企业在选择和布基纳法索出口企业进行贸易时,应该考虑商品的多重保险,在签订合同时注意风险转移。
关键词:跨国贸易;风险管理;中国;布基纳法索
Résumé
En mai 2018, la Chine et le Burkina Faso ont officiellement repris les relations diplomatiques. La reprise des relations diplomatiques a ouvert de nouvelles perspectives pour les deux pays, dont le commerce s’est développé rapidement. Cependant, objectivement, le commerce entre la Chine et le Burkina Faso comporte de nombreux risques non négligeables en raison de nombreux facteurs. Les recherches sur les risques commerciaux sino-burkinabés et les recommandations correspondantes pourraient aider à promouvoir la coopération économique et commerciale sino-burkinabée, et serait également propice à la construction de la communauté de destin Chine-Afrique. L’étude des risques commerciaux des deux pays peut aussi compenser le manque de recherche théorique sur la gestion des risques de coopération commerciale entre les pays à faible développement économique (représentés par le Burkina Faso) et la Chine.
Le mémoire utilisera la recherche documentaire et la méthode d’analyse qualitative. Nous présenterons d’abord l’aperçu actuel du commerce sino-burkinabé. Ensuite, nous résumerons le cadre général de la théorie de la gestion de risque de Williams. Puis, nous mènerons des recherches sur les risques économiques et commerciaux entre la Chine et le Burkina Faso en nous basant sur la théorie, et enfin nous proposerons des suggestions de gestion des risques correspondantes.
En général, les risques commerciaux entre la Chine et le Burkina Faso est principalement dû au faible niveau de développement économique du Burkina Faso, des problèmes de sécurité sociale de longue date, des problèmes de ressources naturelles dans le pays. Par suite d’une histoire relativement courte des relations diplomatiques, les deux pays n’ont pas encore formé un système commercial efficace. Nous ferons donc des recommandations sur le transfert des risques et l’assurance contre les risques pour les entreprises d’importation chinoise afin de minimiser leurs pertes de risques.
Mots-clés : le commerce transnational; la gestion des risque; la Chine; le Burkina Faso
L’analyse sur les risques économiques et commerciaux transnationaux entre la Chine et le Burkina Faso du point de vue de la théorie de la gestion des risques de Williams ——l’exemple du commerce du coton
1 Introduction
Il n’y a pas si longtemps, en mai 2018, la Chine et le Burkina Faso ont officiellement repris les relations diplomatiques des ambassadeurs, alors que le Swaziland est devenu le seul pays en Afrique qui n’a pas encore établi de relations diplomatiques avec la Chine. De cela, nous pourrons établir plus de bons échanges économiques et commerciaux et de coopérations entre les deux pays. C’est un aspect qui doit être examiné de façon très positive et dans le souci d’agir au plus vite pour les entreprises chinoises. Pourtant, bien que la Chine et le Burkina Faso dispose encore d’un potentiel économique appréciable dans la coopération commerciale, en raison de l’impact du niveau de développement économique du Burkina Faso et de l’environnement global de l’Afrique, il existe de nombreux risques du commerce international. Cependant, le résume des recherches pertinentes recueillies nous pourrait permettre de conclure qu’il y a peu d’études sur la coopération économique et commerciale entre la Chine et le Burkina Faso en Chine et à l’étranger. Actuellement, dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route », les recherches existantes en Chine et à l’étranger se concentrent principalement sur l’étude des relations commerciales sino-africaines et la théorie du commerce international. En ce qui concerne la recherche du Burkina Faso, en raison de l’impact de l’environnement global de l’Afrique, les savants s’efforcent récemment de faire les recherches sur la médecine et la santé. En termes d’économie agricole, la plupart des recherches étudient le climat local et les problèmes de plantation des cultures, et peu concernent le commerce extérieur. L’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso est bref et aucun système commercial complet n’a pas encore été formé. Ce qui est certain, c’est que les deux pays ont un potentiel commercial énorme, mais en même temps, les risques commerciaux sont également prévisibles. En 2019, le Burkina Faso est apparu pour la première fois dans le guide des investissements publié par le ministère chinois du Commerce. Peut-être que dans les 5 à 10 prochaines années, à mesure que le volume des échanges entre la Chine et le Burkina Faso augmentera, de plus en plus de chercheurs porteront leur attention sur ce pays d’Afrique de l’Ouest. Dans cette perceptive, il est d’une grande importance empirique et théorique d’explorer les risques économiques et commerciaux entre les deux et de proposer des stratégies de gestion des risques correspondantes. Empirique, il contribue à favoriser le développement du commerce sino-burkinabé et même sino-africain. Théorique, il peut compléter les recherches existantes et a une certaine valeur directrice théorique. A cette fin, la problématique de ce mémoire est :
Quels sont les risques économiques et commerciaux transnationaux entre la Chine et le Burkina Faso, et comment gérer les risques ?
Afin de répondre à ces questions, nous ferons des recherches en utilisant la recherche documentaire. Nous présenterons d’abord l’aperçu actuel du commerce entre la Chine et le Burkina Faso. Puis, nous introduirons le cadre de la théorie de la gestion de risque de Williams que nous utiliserons pour guider les recherches. Enfin, nous mènerons des recherches sur les risques économiques et commerciaux entre les deux pays à l’exemple du commerce du coton et proposerons des suggestions pour les entreprises chinoises. Nous serons mieux comprendre le commerce transnational et la coopération sino-burkinabée.
2 L’aperçu actuel du commerce entre la Chine et le Burkina Faso
2.1 La présentation générale du Burkina Faso
Le Burkina Faso, littéralement « Pays des Hommes intègres », aussi appelé Burkina, anciennement république de Haute-Volta, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer. C’est un pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu avec des ressources naturelles limitées. L’ancienne colonie française du Burkina Faso est l’un des pays les plus pauvres du monde.
Pour la géographie, il s’étend au centre et à l’ouest du pays sur une superficie de 178 000 km². Quoique peu élevé et relativement peu arrosé, le Burkina Faso a un réseau hydrographique assez important, surtout dans sa partie méridionale. Il possède un climat tropical de type soudano-sahélien avec deux saisons très contrastées.
Pour la démographie, la population du Burkina Faso est de 19 512 533 d’habitants en 2016. Les Mossis sont l’ethnie majoritaire du Burkina Faso, constituant plus de 40 % de la population. Le français est la principale langue des institutions, des instances administratives, politiques et juridiques, des services publics, des textes et des communiqués de l’État, de la presse écrite et des écrivains. Il s’agit de la seule langue à l’écrit des lois, de l’administration et des tribunaux. De plus, le Burkina Faso est membre de l’Organisation internationale de la francophonie de même que de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.
Ayant le français comme langue officielle, le Burkina Faso est fortement influencé par la France, notamment en termes de politique,d’économie et de culture, qui seront analysés ci-dessous.
2.2 La présentation économique
Le Burkina Faso est un pays en voie de développement, où l’agriculture représente 32 % du produit intérieur brut et occupe 80 % de la population active. Il s’agit principalement d’élevage mais également, surtout dans le sud et le sud-ouest, de cultures de sorgo, de millet, de maïs, d’arachides, de riz. Il a été le deuxième producteur africain de coton derrière l’Égypte, malgré l’aridité des sols. Le pays était à la première place du palmarès des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des années 2010.
La croissance économique a atteint 6,8%, contre 6,3% en 2017, tirée en grande partie par la relance de la production agricole. Après avoir été affectée par une mauvaise pluviométrie en 2017, la production agricole a fortement rebondi en 2018. Ce rebond est porté par la production céréalière ( 27,5%), tandis que la production de coton se contracte fortement (-29,5%). La hausse soutenue de l’activité minière aurifère ainsi que le dynamisme du secteur des services ont également soutenu l’activité économique en 2018.