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浅析乔治·佩雷克《物》中主人公心理所反映的二十世纪六十年代法国社会现实

 2023-11-10 11:58:49  

论文总字数:32800字

摘 要

本文利用文献资料探究了二十世纪六十年代法国的社会现实,从乔治•佩雷克《物》中主人公心理入手 ,以具有代表性的个体心理,窥探到当时法国社会普遍的社会心理。本文将分析主人公的生活状况、经济基础、性格特点和心理状态,尤其着重分析主人公的消费心理;以及法国社会以报纸为代表的社会媒体,以电影为代表的文化艺术,结合历史背景,浅析法国社会二十世纪六十年的社会现实。本文最后从法国年轻人的消费观和幸福观中总结出不足之处,分析对目前我国年轻人追求生活幸福的启示意义。

关键词:二十世纪六十年代;法国社会现实;《物》;主人公心理

Table de matières

1. Introduction 1

2. Analyse de la Psychologie des Deux Personnages Principaux 2

2.1 Situation de vie et d’économie des deux personnages principaux 2

2.2 Personnalité des deux personnages principaux 2

2.3 Psychologie des deux personnages principaux 3

2.3.1 Attitude des deux personnages principaux à l’égard de la vie 3

2.3.2 Attitude des deux personnages à l’égard de la politique 4

2.3.3 Concept de consommation des deux personnages principaux 5

3. Circonstances d’Écrire de Les Choses 7

4. Analyse sur la Réalité Sociale de France dans les Années Soixante 8

4.1 Médias français des années soixiante représentés par des journaux 8

4.2 Arts français des années soixante représentés par des films 9

4.3 Evénements de la société française dans les années soixante 9

4.4 Psychologie générale des français dans les années soixante 10

5. Conclusion 11

1. Introduction

Les Choses exprime que la vie quotidienne des années soixante d’un couple jeune qui a quitté l’école et puis s’est appliqué au travail de publicité. Ils ont vécu à Paris, le centre de la civilisation de consommation. Ils ont tenu à compter sur l’imagination et l’appétition de divers « choses » pour résister le néant et gagner la construction identitaire. Mais les deux personnages principaux étaient extrêmement lucides et ont eu la conscience d’autocritique. Ils étaient de jour en jour mécontents de cette situation dévoyée qu’ils n’ont jamais espéré. Les Choses correspond à la caractéristique générale du « roman sociologique » dans l’aspect de temps, c’est à dire qu’il n’y a presque pas l’intermittence entre la date de la naissance du roman et le temps où l’histoire se passe. Contrairement à la structure sociale centrée sur la production depuis la Révolution Industrielle du XIXe siècle, la logique économique du XXe siècle était centrée sur la consommation. La société française du XXe siècle était une « société de consommation ». Après les années cinquante de dépression relative , la France et le monde occidental sont entrés dans une ère d’or de développement économique après la seconde guerre mondial , marquée par une série de phénomènes nouveaux sans précédent dans les domaines de la publicité, des médias, de la consommation et de la production de marchandises. Après avoir échappé à la pauvreté absolue, les jeunes français des années soixante ont commencé à s’intéresser aux goûts de la vie « petite-bourgeoise ». Les choses est un excellent roman réaliste avec un ton vibrant et satirique, qui s’approche de leur vie spirituelle avec précision. Parce que des lecteurs chinois manquent d’information sur la sociéte de consommation, la presse ou la zone commerciale de Paris à l’époque, ils peut-être se limitent à goûter la conception artistique de Les Choses ; les lecteurs français, en particulier la génération qui a connu elle-même la transformation sociale des années soixante, peuvent y revenir et en tirer une grande partie de la mémoire historique. En France, dans les années soixante, la « psychologie de la consommation » n’est apparue que récemment, devenant un nouveau phénomène de la réalité sociale. Les Chose fait attention non seulement à la société de consommation, mais aussi aux questions d’auto-compréhension et d’auto-identification dans une nouvelle ère. Il décrit précisément la réalité de la société française des années soixante.

2. Analyse de la Psychologie des Deux Personnages Principaux

2.1 Situation de vie et d’économie des deux personnages principaux

Les deux personnages principaux s’appellent Jérôme et Sylvie qui sont un couple. A l’issue de leurs études universitaires, ils ont choisi un poste de chercheur dans une agence de publicité. Ils sont tous issus d’une famille petite-bourgeoise. Au départ, ils étaient intégrés dans la société et résidaient dans un petit mais attrayant appartement à Paris. Ils aspirent à vivre dans des logements spacieux et éclairés comme les riches. Mais ils ne peuvent pas le payer. « L’économique, parfois, les dévorait tout entiers. Leurs goûts, leur fantaisie, leur invention, leurs appétits se confondaient dans une liberté identique. Mais ces moments étaient privilégié ; il leur fallait plus souvent lutter : aux premiers signes de déficit, il n’était pas rare qu’ils se dressent l’un contre l’autre. Ils s’affrontaient pour un rien, pour cent francs gaspillés, pour une pair de bas, pour une vaisselle pas faite. (Gong 45) Ils se voyaient sans travail pendant des mois entiers, acceptant pour survivre des travaux dérisoires, empruntant, quémandant. (Gong 47) Ils ne disposent pas d’une base économique solide et d’une protection sociale stable, et le travail des chercheurs est leur seule source de revenus. Leur vie est chaudement vêtue et bien nourrie, mais absolument pas riche, sans emploi stable, sans patrimoine et sans épargne.

2.2 Personnalité des deux personnages principaux

La personnalité de deux personnages principaux a changé avec le tepms. « Les chemins qu’ils suivaient, les valeurs auxquelles ils s’ouvraient, leurs perspectives, leurs désirs, leurs ambitions, tout cela, il est vrai, leur semblait parfois désespérément vide. Ils ne connaissaient rien qui ne fût fragile ou confus. C’était pourtant leur vie, c’était la source d’exaltations inconnues, plus que grisantes, c’était quelque chose d’immensément, d’intensément ouvert. » (Perec 22) Ceux qui entrent dans la société sont anxieux et manquent de valeurs claires et de profondeur idéologique, voire d"incertitude et d"ambiguïté. La source d"anxiété est l"emploi précaire, et la crainte de perdre des revenus à tout moment continue de peser sur eux. Dans le même temps, malgré leurs maigres salaires, ils ont toujours aspiré à une vie riche, et l’écart entre les idéaux et la réalité est une source importante d"anxiété pour eux. La contradiction entre le désir de gagner sa vie et le désir insatiable de gagner de l’argent, continue de tourmenter Jérôme et Sylvie. Ils aspirent à changer d’identité et de classe. Ils ne sont pas disposés à accepter la définition unidirectionnelle que leur donne la société. Ils ont leurs propres idées, et ils réfléchissent de soi-même souvent à leurs conditions de vie. « Mais la seule perspective des travaux les effrayait. Il leur aurait fallu emprunter, économiser, investir. Ils ne s’y résignaient pas. Le cœur n’y était pas : ils ne pensaient qu’en termes de tout ou rien. » (Perec 12) Leur vie n"a pratiquement pas changé et demeure toujours dans l"angoisse, en raison de leurs limites de compréhension sociale, de leur manque de persévérance, de peur d"agir et de chercher toujours à trouver des excuses pour justifier leur inaction. Les personnages principaux cherchent à se libérer de l"anxiété en se faisant des illusions, en se détournant temporairement de quelque chose d"autre, en se connaissant constamment et en se cherchant eux-mêmes pour éviter le vide de la vie. Par la suite, ils ont essayé de changer leur travail et leurs conditions de vie. Malgré les hésitations, il a finalement été décidé de changer le statu quo. Au cours de leur séjour en Tunisie, l"augmentation de leur âge les a également amenés à prendre conscience du fait que, même avec un changement d"environnement, leur état d"esprit n"avait pas changé de manière significative et qu"ils fuyaient les épreuves de leur vie. « Au niveau de choix plus utopiques que réels, au niveau de débats généraux qui n’avaient guère de chances, ils le reconnaissaient tout en le regrettant, de déboucher sur une pratique concertée.(Perec 51) A la fin, Jérôme et Sylvie pensent que même si l’anxiété disparaît temporairement, elle va réapparaître par la suite. L"anxiété dans la vie peut ne jamais être évitée.

2.3 Psychologie des deux personnages principaux

2.3.1 Attitude des deux personnages principaux à l’égard de la vie

Jérôm et Sylvie ne sont que des enquêteurs de publicité ordinaires qui ne peuvent pas parler d"amour pour ce travail et qui ne sont contraints de le faire que pour des raisons de subsistance. Leur travail est temporaire et précaire et ils sont souvent exposés au risque de chômage, mais c"est leur choix. Ils veulent passer plus de temps libre dans leur jeunesse, ne veulent pas devenir facilement des esclaves de l"argent qui consacrent le plus grand temps possible à la recherche de l"argent et suivent la trajectoire de développement établie, comme la plupart d"entre eux : travailler dur, devenir un homme cauteleux, puis augmenter leur salaire pour obtenir un emploi et une identité stable. Ils ne veulent pas laisser le projet de vie qu"ils rêvent de réaliser Jusqu" à ce qu’ils soient riches. En même temps, ils sont parfaitement conscients du fait que la jouissance de la vie continue d’être fondée sur le bien-être matériel. L"ambiguïté du traitement du travail est le prolongement de leur mode de pensée fragmenté. Ils ne sont toujours pas en mesure de concilier « vie et travaille », « méthodes et résultats », et manque de détermination et d"action.Ils ne peuvent que rechercher le réconfort d’une manière de l’évasion de vie. « Il est vrai, d’autre part, qu’en un certain sens le temps travaillait pour eux, et qu’ils avaient du monde possible des images qui pouvaient paraître exaltantes. » Mais les personnages principaux qui sont bons à l’autocritique se trouvent souvent que « c’était un réconfort qu’ils s’accordaient à trouver piètre ». (Perec 44) « Ils auraient voulu, parfois, que tout dure, que rien ne bouge. Ils n’auraient qu’à se laisser aller. Leur vie les bercerait. Elle s’étendrait au fil des mois, tout au long des années, sans changer, presque, sans jamais les contraindre. Elle ne serait que la suite harmonieuse des journées et des nuits, une modulation presque imperceptible, la reprise incessante des mêmes thèmes, un bonheur continu, une saveur perpétuée que nul bouleversement, nul événement tragique, nulle péripétie ne remettraient en question. D’autres fois, ils n’en pouvaient plus. Ils voulaient se battre, et vaincre. Ils voulaient lutter, conquérir leur bonheur. Mais comment lutter ? Contre qui ? Contre quoi ? Ils vivaient dans un monde étrange et chatoyant, l’univers miroitant de la civilisation mercantile, les prisons de l’abondance, les pièges fascinants du bonheur. » (Perec 54) Les attitudes à l’égard de la vie des personnages principaux sont toujours présentes. Ils ont le sentiment que la vie est en tout état normale et douce. A la fois, ils se trouvent qu"ils devraient créer des choses extraordinaires, même si la vie est normale.

2.3.2 Attitude des deux personnages à l’égard de la politique

L"attitude des personnages principaux à l"égard de la politique est tout aussi contradictoire que celle de la vie. Ce n"est pas la principale source d"inquiétude par rapport à l"anxiété de la vie. « Mais, en fin de compte, ils ne se sentaient plus responsables que dans la mesure où ils se souvenaient avoir jadis été concernés, ou bien parce qu’ils adhéraient presque par habitude, à des impératifs moraux d’une portée très générale. »(49) Ils restent apparemment passionnés par la politique et, en fait, ils ne s"intéressent guère à la participation à la vie politique. « Ils avaient vu, presque avec surprise, quelques-uns de leurs anciens amis se lancer, timidement ou à corps perdu, dans l’aide au F.L.N. Ils avaient mal compris pourquoi, ne parvenant à prendre au sérieux ni une explication romantique, qui les amusait plutôt ni une explication politique, qui leur échappait presque complètement. Ils avaient, quant à eux, résolu le problème d’une façon beaucoup plus simple : Jérôme et trois de ses amis, s’aidant d’appuis précieux et de certificats de complaisance, réussirent à temps à se faire réformer. » Lorsque leurs amis s"engagent activement dans la politique, ils font preuve de mépris à l" égard de leurs amis qui s"intéressent à la politique. « l’opinion, encore assez répandue, que les neuf dixièmes des gens étaient des cons tout juste capables de chanter en chœur les louanges de n’importe quoi ou de n’importe qui, dans les milieux de la publicité, donc, il était de bon ton de mépriser toute politique à la petite semaine, et de n’embrasser l’Histoire que par siècles. »(Gong 49) Dans leur vie quotidienne vide et désorientée, lorsqu"un événement social se produit, ils adoptent une attitude qui consiste à mépriser le « con », à ne pas comprendre leurs collègues qui y participent activement, à participer à des manifestations et à exprimer leurs opinions politiques. Bien entendu, quand ils réfléchissent aux motifs de leur participation à la vie politique, ils ne savent absolument pas quel leur but initial , encore moins d’unifier leurs idées et leurs actions. La politique est également l"un des nombreux outils pour trouver sa propre expérience.

2.3.3 Concept de consommation des deux personnages principaux

Le concept de consommaion des deux personnages principaux est typique dans la société française des années soixante. Leur concept de la consommation est lié à leur attitude de la vie. Ils aiment l"argent, mais ils savent qu"il n"est pas tout. Leur but ultime demeure la liberté et le « bonheur ». De leur point de vue, la satisfaction financière semble également signifier la satisfaction de leurs aspirations. « Ils avaient de l’argent, pas trop, mais suffisamment pour n’avoir qu’épisodiquement, à la suite de quelque folie, dont ils n’auraient su dire si elle faisait partie du superflu ou du nécessaire, des finances vraiment déficitaires. » Ils ne veulent pas satisfaire leurs désirs avant d’être de véritables riches, de sorte qu"ils parfois consomment aveuglément. « Ils n’avaient rien ; ils découvraient les richesses du monde. » (20) Leurs désirs de consommation augmentent avec leur vision. Leurs désirs de consommation augmentent avec leur vision. Tant qu"ils n"auront pas vu ce qui est beau dans le monde, ils n"auront pas le désir d"accroître leur consommation. Etant donné qu"ils appartiennent à des familles petites-bourgeoises, ils peuvent avoir des contacts avec beaucoup de véritable célébrité dans la vie ou sur le lieu de travail. Ils doivent progressivement prendre conscience de l’écart qui existe entre leur vie et celle des riches. Ils poursuivent donc la vie idéale des riches, comme des maisons spacieuses, des vêtements anglais, des voyages confortables, etc. « Ils croyaient qu’ils auraient su l’être. Ils auraient su s’habiller, regarder, sourire comme des gens riches. » (Perec 9) « Mais, bien sûr, c’était cela ou rien du tout : la disproportion, partout décelable, entre la qualité de leurs goûts vestimentaires (rien n’était trop beau pour eux) et la quantité d’argent dont ils disposaient en temps ordinaire était un signe évident, mais en fin de compte secondaire, de leur situation concrète : ils n’étaient pas les seuls. Dans le monde qui était le leur, il était presque de règle de désirer toujours plus qu’on ne pouvait acquérir. » Quand leur économie n"est pas assez grande pour satisfaire leur vanité, ils choisissent de se rendre au marché des puces, sur le marché des vieux produits, où ils achètent des choses avec moins d"argent. Ils ne se sentent pas humiliés lorsqu"ils se rendent aux marchés de vieux produits, ils ne sont pas penauds de la peur de voir les prix des produits ou de regarder devant les vitrines des magasins. Ils pensent que cette attitude des acheteurs favorise la prospérité de commerce. « Ils étaient fiers d’avoir payé quelque chose moins cher, de l’avoir eu pour rien, pour presque rien. Ils étaient plus fiers encore (mais l’on paie toujours un peu trop cher le plaisir de payer trop cher) d’avoir payé très cher, le plus cher, d’un seul coup, sans discuter, presque avec ivresse, ce qui était, ce qui ne pouvait être que le plus beau, le seul beau, le parfait. » Ils veulent avoir une expérience de faire les courses généruesement, mais pour ceux qui ne sont pas riches, cette expérience n"est pas répétée et ils toujours rêvent de posséder ce dont ils ont soif. « Et ils comprenaient, parce que partout, tout autour d’eux, tout le leur faisait comprendre, parce qu’on le leur enfonçait dans la tête à longueur de journée, à coups de slogans, d’affiches, de néons, de vitrines illuminées, qu’ils étaient toujours un petit peu plus bas dans l’échelle, toujours un petit peu trop bas. Encore avaient-ils cette chance de n’être pas, loin de là, les plus mal lotis. » (Perec 30) Même si les personnages principaux ne sont pas pauvre, ils préfèrent croire que sa vie est rendue plus difficile par l"absence de ces produits, car ses désirs n"ont jamais été satisfaits. Le désir insatiable de consommer aggrave les malheurs de leur vie. Ils restent dans une situation d"anxiété constante. Ce concept de consommation est également présent dans la société de consommation d’aujourd’hui.

3. Circonstances d’Écrire de Les Choses

George Perec, d"origine juive polonaise, a perdu ses deux parents pendant la seconde guerre mondiale. En tant que l"un des auteurs francophones les plus réputés du monde contemporain, son œuvre combine des observations perspicaces, des analyses intelligentes, des émotions lointaines et des formes extraordinaires. Outre que le roman Les Choses, ils sont représentés par des biographies telles que W ou le Souvenir d’Enfance, des romans telles que La DisparitionLa Vie Mode d’Emploi, etc. Ses romans sont connus au récit arbitraire et au style narritif unique. La Vie Mode d’Emploi, publiée en 1978, est l"un des plus grands ouvrages de l’histoire moderne française et a été présentée par l’écrivain italien Calvino comme représentant de «roman de reanscendance». Les choses a été publié en 1965 et, dès sa parution, il a reçu le Prix Renaudot de littérature de l"année. Ce Roman a été publié en 1965 et, dès sa parution, il a reçu le prix nobel de littérature de l"année. Il s"agit également d"une œuvre vierge de Georges Perec, qui n’était pas encore dans les cercles de littérature française les plus populaires avant sa publication, et qui a atteint son apogée après le grand succès de Les Choses. Georges Perec a été influencé par les idées françaises de pointe des années soixante, est également un membre important de l"Oulipo. Georges Perec est un migrant juif et un orphelin de la seconde guerre mondiale. Son expérience directe de la guerre dans la société et son intérêt pour de nombreux philosophes et sociologues, par exemple Marx et Max Weber, ont rendu son travail plus social et plus contemporain, ce qui l"a amené à produire des oeuvres originales et honnêtes. Après avoir achevé ses études universitaires, il a fait son service militaire de courte durée et s"est rendu en Afrique du nord pour enseigner. L’histoire du voyage en Tunisie des personnages principaux est tirée de l’expérience de Georges Perec. En outre, la vie de George Perec n"a jamais été séparée de Paris et il a mené une vie d’écrivain normale et stable. C"est la première fois que George Perec produit un roman bien documenté et profond, parce qu"il est le fruit de sa propre compréhension de la société de consommation à l’époque de la jeunesse de l"auteur. Il reflète la réalité sociale française dans les années soixante et la psychologie générale des français représentés par l"auteur.

4. Analyse sur la Réalité Sociale de France dans les Années Soixante

4.1 Médias français dans les années soixante représentés par des journaux

Le point de vue des personnages principaux sur les médias de l’époque était représentatif, et l"auteur a critiqué plusieurs journaux populaires en invoquant des paroles des personnages principaux. Ils croient que « en face de ce style où régnaient la fausse distance, les sous-entendus, les mépris cachés, les envies mal digérées, les faux enthousiasmes, les appels du pied, les clins d’œil, en face de cette foire publicitaire qui était tout L’Express  – sa fin et non son moyen, son aspect le plus nécessaire  – en face de ces petits détails qui changent tout, de ces petits quelque chose de pas cher et de vraiment amusant, en face de ces hommes d’affaires qui comprenaient les vrais problèmes, de ces techniciens qui savaient de quoi ils parlaient et qui le faisaient bien sentir, Pour eux, le choix qu"ils font des journaux est également une manifestation de leurs contradictions. «  L’Express était sans doute l’hebdomadaire dont ils faisaient le plus grand cas. Ils ne l’aimaient guère, à vrai dire, mais ils l’achetaient, ou, en tout cas, l’empruntant chez l’un ou chez l’autre, le lisaient régulièrement, et même, ils l’avouaient, ils en conservaient fréquemment de vieux numéros » (26) Bien qu"ils n"aiment pas le journal, les personnages principaux ne se cachent pas qu’ils sont lecteurs fidèles de l’Express. Ils ont reconnu qu"ils avaient besoin de lire le journal pour s"intégrer dans la société. Dans le même temps, l’Express leur a permis de trouver leurs goûts et leurs désirs. « L’Express leur offrait tous les signes du confort. » (27) La presse demeure un moyen important de suivre les événements et de comprendre les tendances.

4.2 Arts français dans les années soixante représentés par des films

La Nouvelle Vague de films a vu le jour en France à la fin des années cinquante. De 1958 à 1962, un groupe de nouveaux réalisateurs français qui préconisent la modernité a demandé que l"art cinématographique soit adapté dans l"esprit de la modernité et que des innovations soient apportées aux techniques et méthodes de production. Toutefois, un groupe de réalisateurs s"est écarté de l"objectif initial du mouvement de la nouvelle vague. Parce que leurs films sont délibérément fictifs et déconnectés de la réalité, ils ne correspondent pas aux goûts de nombreux publics. Dans les années soixante, les gens considéraient non seulement le cinéma comme un moyen de loisirs, mais aussi comme un moyen de marquer leur propre goût. « Ils appartenaient, de par leur âge, de par leur formation, à cette première génération pour laquelle le cinéma fut, plus qu’un art, une évidence ; ils l’avaient toujours connu, et non pas comme forme balbutiante, mais d’emblée avec ses chefs-d’œuvre, sa mythologie. »(34)Les gens placent même leurs espoirs dans une vie idéale pour l"avenir dans le cinéma. Mais peu de films répondent parfaitement à leurs goûts et à leurs attentes. « Ils étaient cinéphiles. C’était leur passion première ; ils s’y adonnaient chaque soir, ou presque. Ils aimaient les images, pour peu qu’elles soient belles, qu’elles les entraînent, les ravissent, les fascinent. » Les gens se retrouvent dans le film pour trouver leur propre valeur. Le cinéma est l"art de l" ère de consommation. Pour le public, le monde idéal dans un film est l"isolement du monde réel et le remplacement temporaire du monde réel. Par conséquent, le film à l’époque n"aide pas seulement les gens à fuir la réalité, il aide aussi les spectateurs à trouver eux-mêmes.

4.3 Evénements de la société française dans les années soixante

Sur la scène internationale, la guerre d"indépendance de l"Algérie a éclaté à la suite de la montée en puissance du mouvement national de libération de l"Afrique, de l"Asie et de l"Afrique après la guerre. Le front de libération nationale lutte résolument contre les autorités coloniales françaises dans des situations de combat non armé telles que grèves, manifestations, etc. Enfin, la France a reconnu l"indépendance et la souveraineté de l’état algérien. La victoire de l"Algérie, premier pays africain à accéder à l"indépendance par la lutte armée, a constitué une expérience utile et créé des conditions favorables à la lutte pour l"indépendance nationale des peuples d"Afrique du nord et d"autres colonies françaises. Par la suite, le gouvernement français a dû reconnaître l"indépendance successive des territoires français de l"Afrique.

En France, le movement de mai 1968 a été un mouvement populaire d’étudiants et d’ouvriers grévistes en raison d"une série de problèmes sociaux dus à la lenteur de la croissance économique dans les pays européens. La « Révolution Culturelle » est également en cours en Chine. La « Révolution Culturelle » et les gardes rouges ont eu plus d"impact moral que réel sur le movement de mai 1968. Cette révolution culturelle française, qui a touché plus de 10 millions de français, a eu de profondes influences sur la politique, le culturel et l’idéologie.

4.4 Psychologie générale des français dans les années soixante

La société française des années 60 est en phase de transition. Le concept de « société de consommation » vient d’être mis en place dans l"esprit des gen. Après s’être débarrassés de la pauvreté absolue, les gens ont commencé à s"efforcer de trouver une solution spirituelle. Les principales contradictions sont la montée des désirs de consommation et les déficiences matérielles. Les gens veulent être des existences transcendantes, mais le fait est que le goût de la plupart des gens est imposée par les médias et d"autres et que ce que l"on appelle la « personnalité » est souvent laïc. Les personnages principaux représente l"attitude de la majorité des français à l" égard de la politique dans les années soixante : ils ne veulent ni participer à la survenance d’événements historiques, ni être capables d"en analyser l’esence, ni s"intéresser à une activité quelconque de la politique en eux-mêmes. Au lieu de s"intéresser à la politique, ils ont fait preuve de dédain à l" égard de leurs amis qui s"opposent sincèrement à la guerre. Ils considèrent que leurs amis sont simplement troublés par des slogans politiques. Les gens sont de plus en plus égarés dans la société de consommation. Les gens ont une conscience lucide et la capacité d’autocritique. Ils veulent construire leurs propres règles, mais en raison de leurs propres limites de conscience et de classe, ils ne peuvent pas atteindre leurs objectifs de vie et trouver le sens de leur existence.

5. Conclusion

En France, dans les années soixante, la société de consommation venait de remplacer la société de production. Des marchandises étaient devenues la seule religion laïque. La société française n’était pas entièrement stable à l’époque, et elle était également mise à l’épreuve par les guerres étrangères et les mouvements politiques internes. Dans un tel contexte social, la psychologie des deux personnages principaux représente celle de la majorité des français.

L’état mental des personnages principaux est plein de confusion et d"impuissance, et leur esprit est douloureux. Mais ils ont toujours le bonheur dans leurs yeux. Bien qu"ils soient conscients de la poursuite du bonheur de la richesse, pour ceux qui ne sont pas encore pauvres, le bonheur n"est pas essentiellement matériel, mais plutôt « un étatd’esprit solide et idéaliste que l’homme heureux peut concilier l’idéal et la réalité sans peine ». Ce qu"ils manquent, c"est le bonheur qui émane de l"intérieur. Ils savent que ce bonheur repose avant tout sur une prise de conscience claire de soi, c"est-à-dire sur une recherche continue de soi-même véritable et sur l’élaboration d"un ensemble de valeurs de soi-même et leur mise en pratique. Mais cette formation autonome est toujours difficile. Les personnages principaux, comme la grande majorité, craignent d"agir. En tant qu’êtres modernes dans le contexte de la société de consommation, la société de consommation leur fournit un masque plus riche pour se cacher, et dans le travail, les relations, les loisirs, les courses, les personnages principaux peuvent trouver véritable soi-même. En tant que jeunes modernes dotés d"une « capacité de réflexion », ils peuvent se retrouver sous une fausse identité à l’ère de la consommation. Ils ne veulent pas faire face à leur véritable ego, sans parler d’établir des valeurs de soi-même et de passer à l"action pour leur propre bien-être.

Tout cela inspire les jeunes chinois qui vivent également dans la société de consommation. Dans les années soixante, certaines mentalités chez les jeunes français sont réapparues chez les jeunes chinois 30 ans plus tard. Dans les années quatre-vignt-dix, la Chine a engagé la Réformes et l’Ouverte qui s"est développée rapidement. L’ère de produit s"ouvre et les jeunes chinois sont de plus en plus conscients de la nécessité de consommer. Pour ceux d"entre nous qui vivent dans une société de consommation, il y a plus de chance de voir le plaisir dans le monde. Parfois, Parfois, nous sommes perdus dans notre quête matérielle, mais nous devons comprendre la vie que nous recherchons. Nous devons nous efforcer d’établir une conscience claire de nous-mêmes, de rechercher constamment ce que nous sommes réellement et de définir la valeur sociale que nous voulons réaliser. Nous devons nous efforcer de mener une vie meilleure, mais la richesse matérielle et financière n"est pas une condition indispensable d"une vie meilleure. Face à la tentation matérielle, nous devons établir un ensemble de valeurs approprié qui est adapté à nos propres besoins. Dans le même temps, nous devons trouver un juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée et jouir du bonheur de la vie pour que nous puissions véritablement aspirer au bonheur de la vie.

Bibliographie

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